L’avant-projet de loi d’orientation des mobilités prévoit la possibilité de création de péages urbains pour les collectivités de plus de 100 000 habitants. Même si la taxation prévue reste à priori raisonnable la mesure est très impopulaire.
A Paris la Maire ne se ruera pas sur la création d’un tel péage mais ne l’exclut pas non plus. Elle est prête à discuter d’un péage intelligent avec des bonus et des malus selon les heures (pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer).
Le périmètre d’un éventuel péage ne serait pas le boulevard périphérique mais la limite de la métropole ce qui rendrait quasiment inutile sa mise en place, la majorité des véhicules circulant dans Paris intra-muros venant de la petite ceinture. Un atelier est actuellement conduit au niveau du conseil du Grand Paris afin d’arriver à un consensus métropolitain vers 2024-2025 autour de l’arrivée du Grand Paris Express.
Il apparait clairement que ces tergiversations sont dues aux polémiques sur la piétonisation des voies sur berges et l’accusation de ne pas avoir tenu compte des avis des communes voisines de la petite couronne. Cette mesure a d’ailleurs était rendu définitive par le rejet par le Tribunal Administratif du recours formé contre le deuxième arrêté prévoyant la piétonisation, le premier ayant été annulé et son annulation ayant été maintenue par la Cour Administrative d’Appel de Paris, mais sans conséquence pratique puisque le deuxième arrêté a été validé (quand on vous dit pourquoi faire simple….).