Publié le 4 février 2020
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Fin de carrière dans la fonction publique : des pistes en attendant les annonces L’annonce des arbitrages du gouvernement concernant la gestion des fins de carrière et la retraite progressive dans la fonction publique est prévue dans la semaine du 10 février (en pleine vacances scolaires).

Lors de la réunion du 31 janvier, boycottée par plusieurs organisations syndicales, Olivier Dussopt a détaillé les axes sur lesquels le gouvernement était ouvert est prêt à travailler :

- Assouplissement du compte épargne temps : celui-ci pourrait être liquidé à raison d’une ou deux journées par semaine afin de pouvoir finir sa carrière en travaillant à temps partiel tout en étant payé à temps plein. Le nombre de jours pouvant être épargnés sur un CET pourrait être déplafonné.

- Ouverture à la fonction publique de la retraite progressive : les organisations syndicales et les employeurs publics demandent que ce droit soit ouvert à tous les agents publics sans distinction, mais aussi aux générations nées avant 1975 qui ne seront pas concernées par le nouveau système de retraites. L’UNSA demande que cette retraite progressive soit ouverte avant l’âge de 62 ans (âge fixé par le projet de loi).

Pour les fonctionnaires qui relèveront successivement des deux systèmes de retraite (nées entre 1975 et fin 2003), le secrétaire d’État a évoqué le scénario de la clause dite à l’italienne “d’affiliations successives”, à savoir la prise en compte de l’indice de fin de carrière (projeté) pour calculer les droits acquis à la date de mise en œuvre du nouveau système. Selon la date de la projection les montants peuvent être totalement différents en raison des éventuelles promotions de grade et de corps.

L’UNSA exige que le salaire pris en compte pour ce calcul soit le dernier salaire de la carrière (le plus élevé) et non ni celui perçu fin 2024 ni une projection (toujours aléatoire).