Publié le 20 mars 2018
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Accueil des personnels de la Préfecture de Police : des trous dans la raquette

Bien que le transfert des personnels de la Préfecture de Police fasse partie des sujets largement débattus, il semble que la Ville ait juste oublié qu’il s’agit de personnes et non de matériel que l’on déplace. Le suivi de ce transfert s’inscrivant selon un planning prévisionnel de mars 2018 à janvier 2019 peut-on encore espérer que le sujet sera abordé sous un angle plus humain ?

Dans ce contexte, les organisations syndicales représentatives ont été conviées le 14 mars à deux réunions successives, la première concernant le stationnement à la charge de la DPSP, la seconde ayant trait au nouveau service des fourrières de la DVD .

 

Si, pour le second volet – c’est-à-dire le service des fourrières – les organisations syndicales sont unanimes pour dire que « cela se passe bien », il en va différemment pour les nouveaux personnels de la DPSP chargés du stationnement.

On notera notamment que suite à la question liminaire « avez-vous des déclarations préalables à la réunion ? », les intervenants des organisations syndicales avaient tant à dire que l’ordre du jour initial n’a absolument pas été tenu.

Et toutes les questions fondamentales que se posent les agents (durée et cycle de travail, rémunération des heures supplémentaires, prise des jours de congés et de récupération, …) n’ont pas obtenu de réponses satisfaisantes. Ce n’est pas le constat du directeur de la DPSP sur les plages horaires, résumé par l’expression « il y a un trou dans la raquette », qui justifie le fait que l’on propose, sur la base d’un volontariat, sans autre précision, de « couvrir » la plage horaire du matin non concernée par les plannings des différentes brigades.

Dans l’attente d’une réelle prise en compte des personnels

Comment peut-on en effet comprendre ce manque d’analyse, qui fait suite à près de deux ans de discussions, et conduit à ce qu’aujourd’hui la plage d’intervention des brigades ne soit pas complète ? Et que, dans l’urgence, il soit proposé aux agents accueillis des interventions complémentaires sans que le cadre (d’emploi) ne soit défini ?

Comment pourra-t-on admettre le manque d’organisation prévisionnelle qui fait que des ASP accueillis au 2 janvier n’ont toujours pas de gilet pare-balle mi-mars ?

Et les exemples de disfonctionnement de cet ordre sont visiblement multiples.

Enfin, comment pourra-t-on expliquer que la proposition de gestion des différentiels de temps de travail des ASP, ainsi que le détail des cycles de travail des ASP et des contrôleurs, ne soient diffusés « pour réflexion » qu’à l’issue de ce COSU ? (cf le tract UNSA).

Est-ce ainsi que la Ville accueille près de 1 800 agents au sein de ses services ?