Publié le 22 novembre 2021
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2022 la fin des centrales à charbon françaises

En 2019, le gouvernement annoncé, d’ici 2022, la fermeture des quatre derniers centres de production d’électricité fonctionnant au charbon de l’Hexagone: Cordemais (Loire-Atlantique), Le Havre (Seine-Maritime), Saint-Avold (Moselle) et Gardanne-Meyreuil (Bouches-du-Rhône).

Bien sur, la promesse ne sera pas tenue. Si c’est chose faite depuis le 1er avril (drôle de poisson) pour la centrale du Havre et pour la centrale de Gardanne, marquée par un voilent conflit social, à l’arrêt depuis deux ans et qui fermera définitivement en 2022 comme celle de Saint-Avold, il n’en va pas de même pour celle de Cordemais.

En effet, en raison du chantier maudit (doux euphémisme) de l’EPR de Flamanville (Manche), qui cumule aujourd’hui plus de dix années de retard, et afin d’assurer la sécurité d’approvisionnement en électricité de la région ouest, la centrale de Cordemais continuera d’être utilisée ponctuellement durant les pointes de consommation, l’hiver notamment. Sa fermeture est dorénavant programmée entre 2024 et 2026.

Comme pour chaque grande fermeture (les mines, la sidérurgie…) la transition ne se fait pas sans casse sociale. Les projets de reconversion sont souvent accompagnés de belles déclarations de soutien mais peu d’actions concrètes.

Rappelons que lors de sa dernière allocution télévisée, Emmanuel Macron, président de la République a annoncé la construction de plusieurs centrales nucléaire utilisant la technologie de l’EPR dont les deux seules en fonctionnement ont été construites en Chine qui a renoncé à cette technologie pour ces constructions futures.