Publié le 8 septembre 2014
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L’UNSA et la rentrée sociale

Dans une interview mise en ligne sur le site Internet de l'UNSA, Luc Bérille aborde les questions importantes qui se posent en ce début septembre : la situation économique en France et en Europe, le temps de travail, les élections du 4 décembre dans la Fonction publique. Le Secrétaire Général de l'Union Nationale des Syndicats Autonomes rappelle que l'UNSA pratique un syndicalisme autonome et responsable, formulant des propositions et participant à des négociations dont l'objectif est d'avancer dans l'intérêt du plus grand nombre.

Face aux indicateurs économiques du pays, plutôt inquiétants, Luc Bérille estime qu'il « faut faire preuve de lucidité, de responsabilité et d'initiatives ». « À l'UNSA – poursuit-il – nous avons toujours regardé la situation économique avec réalisme. Nous n'avons jamais fait partie de ceux qui disent qu'il n'y a pas de problèmes et qu'on peut continuer comme avant. Au contraire, nous pensons qu'il y a urgence à mettre en œuvre des outils performants pour relancer la croissance, éradiquer le chômage et endiguer la dette ».

« La crise économique que nous traversons est européenne » déclare également le Secrétaire Général de l'UNSA. « La récession du PIB allemand de 0,2 % au dernier semestre en est une preuve flagrante. En conséquence, un certain nombre de réponses se trouvent au niveau européen dans une politique de croissance, basée sur l'investissement. C'est ce que nous revendiquons dans le cadre de la Confédération européenne des syndicats ».

« L'UNSA ne cesse d'accroître son audience »

« Sur tous les dossiers, nous essayons d'avoir un point de vue UNSA qui soit sérieux et cohérent avec la ligne syndicale que nous portons » poursuit Luc Bérille. « Les sujets sur la table sont graves et méritent mieux que les traitements lapidaires qui leur sont parfois réservés. Nous avons rappelé notre attachement à la durée légale du travail et au repos dominical ».

« À l'UNSA, on aime le syndicalisme quand il est engagé dans des analyses, des propositions, des négociations, dont l'objectif est d'avancer dans l'intérêt du plus grand nombre. C'est en tout cas dans cet état d'esprit que nous abordons les discussions sur la question du dialogue social » précise-t-il. « L'UNSA pratique un syndicalisme autonome et responsable. Cela signifie que nous considérons que l'action syndicale doit se mesurer  en termes d'efficacité pour les salariés dans les administrations, dans les entreprises. Depuis des mois, l'UNSA ne cesse d'accroître son audience et de créer des centaines de nouvelles sections syndicales. C'est pour nous la preuve que notre projet d'un syndicalisme moderne séduit de plus en plus ».

En ce qui concerne les élections professionnelles du 4 décembre dans la Fonction publique, Luc Bérille rappelle que « l'UNSA sera présente dans tous les ministères et dans les trois volets de la Fonction publique – État, hospitalière, territoriale – avec la volonté de rassembler le maximum d'agents autour des valeurs du syndicalisme dont je parlais précédemment. À l'heure où certains affublent la Fonction publique de tous les maux, l'UNSA veut au contraire porter le message de services publics efficaces, réactifs, avec des agents dévoués au service de l'intérêt général ».

Photo  :  © UNSA