Publié le 16 octobre 2018
Qualité de l’air à Paris : un bilan mitigé - PDF

Qualité de l’air à Paris : un bilan mitigé Malgré une tendance générale à l’amélioration de la qualité de l’air sur l’année 2017 l’association de surveillance Airparif fait état d’une hausse de la pollution à l’ozone. Cette hausse n’est pas spécifique à l’Ile de France. Elle est observée partout en Europe et globalement sur l’hémisphère nord.

Contrairement aux autres polluants l’ozone n’est pas directement rejeté dans l’atmosphère mais provient de la réaction chimique d’autres polluants entre eux sous l’action des UV du soleil.

En conséquence c’est en période de forte chaleur que la pollution à l’ozone est la plus importante (11 jours d’épisodes de pollution durant l’été 2018).

Depuis 2008 le ballon ascensionnel Générali installé dans le Parc André Citroën est équipé de capteurs permettant de mesurer en temps réel les particules fines présentes dans l’air, au sol et jusqu’à 300 mètres d’altitude.

Pour Aurélie Solans, conseillère déléguée à l’environnement à la Mairie de Paris il convient de poursuivre des mesures concrètes comme la mise en place de la vignette Crit Air (qui n’est pas censée n’être qu’une tache de couleur sur le pare-brise) et l’interdiction totale du diesel en 2024.

Rappelons le chiffre de 500 morts causés par la pollution à l’ozone en France en 2016 selon l’Institut de Veille sanitaire (INVS).