Publié le 12 avril 2022
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Lycée Henri IV : quand les anciens élèves sont des hommes et des femmes de pouvoir

Laurent Wauquiez, Michel Sapin, Emmanuel Macron, Alain Minc, Patrick Modiano ou Patrick Bruel... Ces anciens élèves du prestigieux lycée Henri-IV ont mis la main à la poche pour sauver la coupole qui les a vus déambuler durant leur jeunesse.

En 2018, avec le financement croisé de la région Ile-de-France, financeur des lycées, et de la Ville de Paris, financeur des collèges, les travaux ont démarré. L'investissement de 4,7 millions d'euros s'est partagé entre la Région (2,1 millions), la Drac Ile-de-France (1,1 million) et la Ville (630.000 euros), auxquels se sont ajoutés 418.000 euros de financements privés.

Dans quelques semaines, ce sera le grand jour pour dévoiler aux élèves et aux professeurs la coupole, chef d’œuvre de l’art rococo, entièrement restaurée.

La toiture a été entièrement refaite, les vitraux et décors classés rénovés, la peinture « L'Apothéose de Saint-Augustin », œuvre de Jean Restout datant de 1730, a retrouvé de sa superbe.

Le plus vieux lycée de Paris, classé monument historique en 1978, méritait bien ce lifting. A l'origine, le site est le siège d'une abbaye fondée par Clovis au VIe siècle sous le nom de Sainte-Geneviève. De cette époque médiévale, l'école conserve quelques précieux vestiges : l'aile ouest du cloître, la tour Clovis (ancien clocher), la chapelle (ancien réfectoire), et le cabinet des Médailles (ancien cabinet de curiosités).

Même si les travaux étaient justifiés on peut cependant regretter que l’ensemble des lycées franciliens ne puissent bénéficier de la même attention alors que selon la région, un lycée sur trois est jugé vétuste en Ile-de-France. 10 % des établissements sont en sureffectif et les chantiers de rénovation et de construction sont longs.