Mobilité : quelques pistes pour réussir
En revanche, si la démarche est en bonne voie, il convient d'être vigilant sur les aspects rémunération et congés. En particulier, la NBI (nouvelle bonification indiciaire) est liée au poste occupé. En cas de mobilité, elle est conservée seulement si le nouveau poste permet d'en bénéficier également. Pour les congés, il se peut que certaines contraintes professionnelles liées au poste futur entraînent des limitations dans le choix de la période de congés.
Tous ces aspects pratiques, sans être nécessairement bloquants, doivent être vérifiés non pas au cours d'un premier entretien mais par la suite avec le SRH de la Direction, afin – encore une fois – que la décision de mobilité soit pleinement consentie.
Enfin, en cas de difficulté à obtenir une mobilité, un entretien auprès de la DRH peut s'avérer utile. Non pas qu'au premier refus il faille s'agiter ou se démobiliser, mais après quelques démarches infructueuses, un point avec le Bureau de l'encadrement supérieur administratif et technique de la DRH peut permettre, outre de se porter officiellement candidat à la mobilité, de réfléchir à une orientation professionnelle et au meilleur moyen d'y parvenir, et ce en toute confidentialité.
Photo : © Bernard Laguerre (sous contrat Creative Commons)