L’environnement de travail des attachés
Nous abordons cette semaine le deuxième point traité par le rapport de synthèse concernant notre questionnaire sur les conditions de travail des attachés d'administrations parisiennes (chacune des six parties de ce rapport faisant l'objet d'un article hebdomadaire). Cinq questions et sept sous-questions ont été posées sur la vie matérielle de tous les jours. Les attachés disposent-ils d'un local de travail individuel ? D'un poste de travail individuel ? Combien d'agents encadrent-ils en moyenne ? Peuvent-ils s'appuyer sur leurs collaborateurs ?
Première surprise ayant trait aux résultats du questionnaire adressé par voie informatique aux attachés d'administrations parisiennes et auquel 62 % d'entre eux ont répondu : une très nette majorité de collègues (64 %) estime que leurs conditions de travail sont “plutôt bonnes” (49 %) voire même “excellentes” (15 %). Ce point est à noter, au moment où un grand nombre d'agents de la Mairie de Paris estime que leurs conditions de travail se dégradent continuellement. Seulement 6 % des attachés les jugent en effet “déplorables”, tandis que 30 % considèrent qu'elles sont “correctes”.
Au niveau matériel, les choses vont en effet plutôt bien : 84 % des attachés dispose d'un bureau (en tant que local) individuel et 99 % d'entre eux d'un poste de travail (un bureau en tant que mobilier + un ordinateur + un téléphone) individuel. Parmi les 16 % qui ne disposent pas d'un local individuel, 47 % partagent cette pièce avec d'autres attachés remplissant des fonctions homologues et 31 % avec des subordonnés.
48 % des attachés d'administrations parisiennes encadrent de 1 à 10 agents et 30 % plus de dix agents. 22 % des attachés n'encadrent aucun agent.
Autre bonne nouvelle révélée par notre questionnaire : 92 % des attachés déclarent pouvoir s'appuyer sur les agents qu'ils encadrent, ce qui représente à la fois un pourcentage considérable et un élément extrêmement positif pour la bonne marche des services publics parisiens.
Dernier point : 61 % des attachés estiment disposer de toutes les informations nécessaires pour exercer leurs missions d'encadrement alors que 39 % (pourcentage non négligeable) jugent que ce n'est pas le cas.
Pour les 61 % concernés, une très nette majorité (69 %) déclarent que les délais d'obtention de ces informations varie selon les services auxquels ils s'adressent, tandis que 21 % disposent des informations « dans un délai raisonnable ».
Prochain article : la reconnaissance.
Pour prendre connaissance du rapport complet d'analyse et de synthèse concernant notre questionnaire : cliquez ici.