Le classement des villes françaises en fonction de leur PIB
L'association des maires des grandes villes de France (AMGVF) a publié la semaine dernière, en partenariat avec la Caisse d'Épargne, une étude évaluant le produit intérieur brut (PIB) des principales agglomérations françaises, là où l'INSEE ne donne que celui des régions et des départements.
Sans surprise, Paris arrive en tête du classement, avec un PIB de 80.528 € par habitant. Mais - et c'est une des révélations de l'étude - la 2e place revient à Saint-Quentin-en-Yvelines (avec 73.312 € par habitant) et la 3e place à Rennes (54.748 € par habitant). Viennent ensuite Evry (4e, avec 53.568 € par habitant), Toulouse (5e, avec 50.864 € par habitant), Marne-la-Vallée (6e, avec 47.955 € par habitant), Aix-en-Provence (7e, avec 47.923 € par habitant), Orléans (8e, avec 46.355 € par habitant), Bordeaux (9e, avec 44.849 € par habitant) et Cannes (10e, avec 43.344 € par habitant).
Pour arriver à ce résultat, l'AMGVF s'est appuyée sur les données dont Bercy dispose concernant la cotisation à la valeur ajoutée des entreprises. Son rendement à trois niveaux (régional, départemental et communal) peut ainsi être dégagé. À titre d'exemple, sur les 33,1 milliards d'euros de PIB 2009 de la région Auvergne, le département du Puy-de-Dôme produit 21,1 milliards d'euros et Clermont-Ferrand 12,4 milliards.
L'étude montre que, « en moyenne, les grandes villes participent à 42 % de la valeur ajoutée régionale et 51 % de la valeur ajoutée départementale ». Elles sont ainsi le moteur de l'économie française, puisque « près de 50 % de la valeur ajoutée du pays, c'est-à-dire la création de richesse, est effectuée sur le territoire des grandes agglomérations ».