Publié le 4 décembre 2018
Ouverture de l’accueil en faveur des femmes sans abri à l’Hôtel de Ville - PDF

Ouverture de l’accueil en faveur des femmes sans abri à l’Hôtel de Ville Le 16 octobre nous vous informions de la création d’une halte de nuit à l’Hôtel de Ville. Ce matin lors d’une réunion à la DPSP nous avons appris l’ouverture, le mardi 11 décembre, de l’accueil des femmes sans abri à l’Hôtel de Ville. Le terme de halte a disparu. Une visite des locaux est prévue pour des personnels triés sur le volet lundi 10 décembre à 15h. Aucune visite à destination des organisations syndicales n’est prévue.

D’abord prévue pour une ouverture hivernale ce dispositif sera finalement installé de manière pérenne. Dans le salon des Tapisseries seront installés des box individuels pour les 50 femmes seules sans domicile fixe accueillies « afin de les fidéliser » tandis que le salon des Prévôts deviendra un lieu de vie et d’accueil de jour pour d’autres femmes avec une permanence assurée par des personnels du Samu Social. Combien de temps les personnes resteront-elles hébergées ? Quelles solutions leurs seront proposées ? Aucune précision ne nous a été communiquée.

Concernant la sécurité du bâtiment les agents de la ville restent à la manœuvre appuyés pour des postes statiques ou pour le contrôle des sacs par tunnel par des agents d’une société privée (qui ne sont pas toujours en règle vis-à-vis des déclarations à la préfecture…). Les effectifs de l’Hôtel de Ville seront légèrement renforcés sans pénaliser les circonscriptions puisque, selon la direction, les ISVP sont en sureffectifs (nos collègues vont être ravis de l’apprendre). En outre la sécurité du salon d’accueil situé au 29 rue de Rivoli ne sera plus assurée par la DPSP mais par une société privée. Le tunnel de contrôle des sacs sera supprimé et seul le portique subsistera. Rappelons que les personnes travaillant dans ses locaux sont des agents de la Ville de Paris.

Comme nous l’avions déjà écrit l’UNSA est bien sûr pour l’hébergement des personnes sans domicile fixe mais nous souhaiterions que la Maire de Paris s’occupe également de certains de ses agents qui dorment dans leur voiture ou qui sont logés dans des conditions indignes.