Publié le 12 avril 2022
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Liste des maladies incompatibles avec la conduite : du nouveau

Diabète, Alzheimer, handicaps moteurs et auditifs lourds : la liste des pathologies incompatibles ou compatibles sous certaines conditions avec la conduite a été mise à jour par un arrêté du 28 mars des ministères de l'Intérieur et de la Santé publié au Journal officiel du 3 avril qui abroge l'arrêté du 21 décembre 2005.

Les conducteurs présentant du diabète sans complication et dont le traitement ne génère pas de risque d'hypoglycémie ne seront plus obligés de passer au préalable un contrôle médical pour conduire des véhicules légers (voitures et deux roues, permis A A1 et B).

Après un examen validé par un médecin agréé et un inspecteur du permis de conduire les personnes atteintes de handicaps locomoteurs très lourds et de déficit auditif profond pourront désormais conduire des poids-lourds et des véhicules de transports en commun. L'arrêté lève également des interdictions à la conduite des véhicules légers pour des personnes atteintes de certains handicaps locomoteurs très lourds.

Le texte clarifie également le moment à partir duquel une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer et des maladies neuroévolutives apparentées ne peut plus prendre le volant. Alors que le précédent arrêté fixait la limite à partir du moment où la personne est atteinte de "démence documentée", celui du 28 mars précise qu'il y a incompatibilité définitive avec la conduite "dès le début du stade 3 de l'échelle de Reisberg", qui mesure la progression de la maladie.

Un problème pratique se pose cependant, car le diagnostic ne peut être posé que par un neurologue dont les délais de rendez-vous dans certaines régions sont de 12 à 18 mois. Que se passe-t-il entre temps?"

Selon la Sécurité routière, la décision sera prise par des neurologues de la Fédération des centres mémoires, avec qui elle a signé une convention, en espérant des délais les plus raisonnables possibles.