Publié le 24 avril 2024
Restauration ASPP : Un sondage aux multiples enseignements - PDF

Restauration ASPP : Un sondage aux multiples enseignements

Lors du CST Central du mercredi 17 janvier 2024 le droit d’entrée ASPP a été revu à la baisse d’une tranche à compter du 1er avril 2024. Grâce à son amendement, l’UNSA a obtenu l’extension de l’exonération d'une tranche du droit d’entrée, soit pour les revenus jusqu'à 20 000 €.

Dans notre communication du 24 janvier dernier nous rappelions que le montant de la subvention de la Ville de Paris et l’ASPP était inchangé depuis 2020 et semble devoir malheureusement le rester, faisant dès lors peser l’entièreté du coût de l’inflation et de cette réforme du droit d’entrée sur les agents.

A cette occasion, comme nous avions fait pour l’AGOSPAP, l’UNSA a lancé un sondage en ligne pour mieux connaître votre avis sur la restauration à la Ville de Paris. Les résultats sont riches d’enseignement.

Globalement, les agents sont plutôt satisfaits des restaurants ASPP et Croq’Pouce avec respectivement une note moyenne de 3,1/5 et 3,2/5.

Moins de la moitié des agents (47%) disent, en présentiel, se restaurer toujours ou souvent au restaurant ASPP. En effet, 30% des agents indiquent que les restaurants ASPP sont trop éloignés de leur lieu de travail. La prise en compte des temps de trajet quelle que soit la durée, le pointage à l’entrée du restaurant, l’ouverture de nouveaux restaurants, l’accès à des restaurants conventionnés ou la mise en place de tickets restaurants sont vus comme des solutions par les agents. 65% des agents signalent les difficultés liées à l’affluence (éviter l’heure de pointe, faire la queue, manque de place…) comme un frein pour s’y rendre. Sur ce second point, ceci est particulièrement sensible dans les restaurants de l’Avenue de France, Diderot Mazas et l’Hôtel de Ville avec près de 80% des agents indiquant des difficultés liées à l’affluence, confirmé pour les deux premiers par le rapport d’activité de l’ASPP 2022 qui montre un nombre de couverts servis par place disponible largement supérieur à la moyenne.

L’UNSA souhaite la prise en compte du temps de trajet pour tous, l’ouverture de nouveaux restaurants ASPP et l’accès à des restaurants conventionnés, pour celles et ceux qui sont trop éloignés ou dont le lieu de restauration actuel est déjà bondé.
Pour les agents toujours dans l’impossibilité de se rendre dans un lieu de restauration, l’UNSA demande à ce qu’une compensation financière soit octroyée ou qu’un service de livraison sur le lieu de travail par vélo cargo soit proposé et ce sans augmentation des tarifs pour les agents.

Sur la thématique du coût, l’augmentation des prix (43%), prix trop élevés (26%), droit d’entrée trop élevé (25%) sont également signalés comme des freins.
Les agents ayant un droit d’entrée compris entre 1,00€ et 2,50€ le trouvent particulièrement trop élevé par rapport à ceux avec un droit d’entrée inférieur à 1,00€. Sur ce point la comparaison entre la grille actuelle (rémunération annuelle nette) et l’ancienne grille (indice brut) permet de voir qu’une majorité d’agent (61%) a vu son droit d’entrée augmenter suite à la réforme du mode de calcul mise en place à compter du 1er janvier 2021. Les réductions du droit d’entrée à partir du 1er avril 2024 vont permettre de réduire amplement les effets négatifs de la réforme.
Une large majorité des agents (63%) considèrent que les prix ont beaucoup augmenté voire énormément, ceci ayant un impact sur les habitudes de restauration des agents.

L’UNSA demande la revalorisation de la subvention de la Ville de Paris, la déduction du Supplément Familial de Traitement (SFT) dans le calcul du droit d’entrée et le gel des tarifs de l’ASPP.

La qualité des repas est le troisième frein des agents. 36% des agents, fait étayé par de nombreux commentaires, précisent que le changement de vaisselle a été un prétexte pour faire diminuer les rations. 25% des agents indiquent ne plus avoir assez de choix quand ils vont se restaurer notamment les agents qui viennent à partir de 13h pour éviter la forte affluence. Si 26% des agents ne sont pas satisfaits de la qualité des repas, ils sont force de propositions pour améliorer l’offre tant dans les restaurants qu’au Croq’Pouce.

L’UNSA demande à ce que les quantités servies permettent de déjeuner correctement, une diversification de l’offre et que les agents aient encore du choix après 13h. Enfin les pistes de propositions UNSA ont reçu une forte approbation : récupération des plats excédentaires (72% intéressés), formule anti-inflation (70%), horaires étendus (57%).

L’UNSA salue le dévouement des personnels de l’ASPP

et est attentif à ce qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions. Ceci ne peut s’entendre qu’au bénéfice de tous et que si les agents de la ville bénéficient d’un accès optimum à une restauration optimale à un prix abordable

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Publié le 23 avril 2024
1er mai : Paix et Justice Sociale en Ile de France et dans le Monde ! - PDF

1er mai : Paix et Justice Sociale en Ile de France et dans le Monde !

Les travailleurs et les travailleuses de l’Île-de-France produisent en PIB, chaque année pour 765 milliards d'euros. La région Île-de-France représente 30 % du PIB de la France et est la région d’Europe qui produit le plus de richesse. Pourtant, notre territoire est l’un des plus inégalitaire socialement et spatialement de notre pays notamment en y dénombrant les communes les plus riches comme les plus pauvres.

Or, à l’heure où notre région mériterait des politiques publiques ambitieuses pour réduire les inégalités - ce que viennent de rappeler des personnels en exigeant un plan d'urgence pour l'éducation dans le département le plus pauvre de notre région : la Seine-Saint-Denis - l’État mène une politique de réduction des budgets des services publics tandis que le Conseil régional prône un « choc de décentralisation » qui ne viendra que renforcer les inégalités trop présentes sur le territoire francilien.

Les prix des biens et services consommés sont près de 7 % plus élevés en Île-de-France. Les salaires dans le public comme dans le privé ne correspondent pas à ce coût de la vie dans notre région. Celles et ceux qui en pâtissent le plus sont également les personnes en recherche d'emploi mais également les retraité·es, qui voient cette année encore, reculer leur pouvoir d'achat.

Le logement conditionne l’accès à l’emploi et à une vie digne, or il n’a jamais été aussi difficile dans notre région d’y accéder. De nombreux travailleurs et travailleuses sont régulièrement confronté·es à des difficultés d’accès au parc locatif social comme privé ! Le logement a aussi un coût pour les travailleurs et travailleuses francilien·nes. Il pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des travailleurs, et encore plus pour les travailleuses, en particulier les femmes seules avec des enfants. Les femmes souffrent par ailleurs encore et toujours des inégalités de salaires avec les hommes.

La manifestation du 1er mai s’inscrit ainsi dans le prolongement des mobilisations du 8 mars pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes en France et dans le monde, or dans de nombreux endroits du monde, les libertés syndicales sont encore bafouées et les conditions de travail, ignorées.

Les conflits meurtriers creusent l'inégalité sociale entre les travailleuses et travailleurs. Ils touchent les populations civiles et nos organisations entendent les dénoncer et en particulier : - Condamnent l'invasion russe de l'Ukraine et exigent le retrait des troupes russes du sol ukrainien ; - Réclament un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la libération de tous les otages et des prisonniers politiques. Au regard de la récente actualité, il est primordial que l’ensemble des pays occidentaux œuvrent de concert pour que cesse l’escalade meurtrière qui se profile sur l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient et fasse taire au plus vite le bruit des armes.

Enfin, à quelques semaines des élections européennes, nous exigeons une Europe protectrice des travailleuses et des travailleurs qui renforce leurs droits et appelons, dans les urnes comme dans la rue, à lutter contre l’extrême droite et ses idées, en particulier le Rassemblement National qui porte une politique xénophobe et raciste qui va à l’encontre des intérêts des travailleuses et des travailleurs.

Afin de dénoncer ces situations et porter nos revendications, nos organisations appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, les étudiant·es et retraité·es à manifester à Paris le 1er mai contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et une paix juste et durable dans le monde.

RENDEZ-VOUS À 14H PLACE DE LA RÉPUBLIQUE
À PARIS POUR LA MANIFESTATION !

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Publié le 22 avril 2024
Revue de presse syndicale au 22/04/2024 - PDF

Revue de presse syndicale au 22/04/2024

Les agents publics ne doivent pas être une cible !
https://www.unsa-fp.org/article/Les-agents-publics-ne-doivent-pas-etre-une-cible-

Logements sociaux: la majorité veut en réserver une part aux fonctionnaires de "première ligne"
https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/logements-sociaux-face-a-une-situation-insoutenable-la-majorite-veut-faciliter-l-acces-aux-fonctionnaires_AV-202404170401.html

JO-2024 : des jours de télétravail supplémentaires indemnisés pour les fonctionnaires
https://www.europe1.fr/societe/jo-2024-des-jours-de-teletravail-supplementaires-indemnises-pour-les-fonctionnaires-4242600

Reste à charge-CPF : un coup de frein pour la formation professionnelle des plus fragiles
https://www.unsa.org/Reste-a-charge-CPF-un-coup-de-frein-pour-la-formation-professionnelle-des-plus.html

Vers des débrayages en faveur du droit de grève ?
https://www.unsa.org/Vers-des-debrayages-en-faveur-du-droit-de-greve.html

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Publié le 18 avril 2024
Un 1er mai de revendications - PDF

Un 1er mai de revendications

En 1886, aux États-Unis, les travailleurs obtiennent la journée de 8 h de travail après deux années de mobilisation. Le 1er mai 1890, cette revendication est reprise par les travailleurs français. En 2024, cette question ne se pose plus, mais le 1er mai reste un bon moment pour exprimer les revendications des salariés et des agents publics.

Pour l’UNSA, le compte n’y est toujours pas. Pouvoir d’achat en berne et « année blanche » salariale dans la fonction publique, stigmatisation des chômeurs et des plus pauvres, augmentation de la durée d’activité à 64 ans : le gouvernement cible particulièrement les travailleurs de ce pays. Les annonces récentes : coupes sombres de 10 milliards dans les budgets publics, taxe « lapin », augmentation des franchises médicales etc, vont mettre à mal nos services publics et notre système social.

À la veille des élections européennes, loin du spectre d’une montée des populismes d’extrême droite en Europe, c’est bien d’une Europe sociale et de protection de nos modèles sociaux que les salariés de tous les pays européens ont besoin. Les enjeux devant nous concernant la transition technologique et la transformation écologique exige également que l’Europe ne soit pas menacée par une irruption des thèses les plus rétrogrades ou conservatrices. La participation du plus grand nombre de citoyens à ces élections doit y contribuer.

Le 1er mai 2024 est également une journée d’expression forte de la solidarité internationale vis-à-vis de tous les travailleurs et toutes les travailleuses. Les libertés syndicales sont trop souvent bafouées, les organisations syndicales leurs membres et les populations civiles sont en butte à la répression et hélas à la guerre.

Pour l’UNSA, le 1er mai 2024, est le bon moment pour inviter l’actualité sociale et la justice au cœur des débats. C’est la raison pour laquelle l’UNSA appelle ses adhérents et sympathisants, les travailleuses et travailleurs, les jeunes et retraités à se mobiliser largement et à défiler pour exprimer ces revendications.

Laurent Escure, Secrétaire général de l’UNSA

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Publié le 17 avril 2024
Revue de presse syndicale au 17/04/2024 - PDF

Revue de presse syndicale au 17/04/2024

Immobilier : le gouvernement veut aider les fonctionnaires à trouver un logement
https://www.europe1.fr/immobilier/immobilier-le-gouvernement-a-la-rescousse-des-fonctionnaires-4242031

70 000 postes à pourvoir dans la fonction publique : un nouvel eldorado pour les jeunes diplômés et les reconversions professionnelles ?
https://www.lavoixdunord.fr/1452928/article/2024-04-17/70-000-postes-pourvoir-dans-la-fonction-publique-un-nouvel-eldorado-pour-les

7 agents de catégorie A sur 10 se disent impliqués dans leur métier
https://acteurspublics.fr/articles/7-agents-de-categorie-a-sur-10-se-disent-impliques-dans-leur-metier

« Les conflits au travail ont souvent des origines complexes basées sur des malentendus, des non-dits »
https://www.actu-juridique.fr/marl/les-conflits-au-travail-ont-souvent-des-origines-complexes-basees-sur-des-malentendus-des-non-dits/

Impacts du télétravail : l’ANSES fait le point sur les connaissances disponibles
https://www.editions-tissot.fr/actualite/sante-securite/impacts-du-teletravail-lanses-fait-le-point-sur-les-connaissances-disponibles

Votre employeur peut-il s’opposer à votre demande de retraite progressive ?
https://www.capital.fr/votre-retraite/votre-employeur-peut-il-sopposer-a-votre-demande-de-retraite-progressive-1495141

S’ennuyer au travail, un mal pour un bien ?
https://www.rtbf.be/article/sennuyer-au-travail-un-mal-pour-un-bien-11359691

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